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secret de la longévité

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Comment diminuer son risque de cancer et vivre plus longtemps en dépensant le moins d’argent possible ? En cherchant sur internet, vous finirez par tomber sur une solution très simple : le jeûne et la restriction calorique. Mais quels sont les effets réels de la restriction calorique sur la santé ? Regardons de plus près.

 

 

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Quels sont les effets réels de la restriction calorique

 

La restriction calorique est une technique qui consiste à manger un petit peu moins de calories qu’on en a besoin. Concrètement cela se met en place en prenant la décision de toujours sortir de table en ayant encore légèrement faim.

 

Au départ cette méthode était pratiquée dans certaines régions asiatiques et notamment sur l’île d’Okinawa, aussi appelée « île des centenaires ». Il n’en fallait pas plus pour qu’on se mette à penser que la restriction calorique était LE facteur principal qui expliquerait la longévité des habitants d’Okinawa. Dès lors de nombreuses équipes de recherches ont voulu tester les effets de la méthode dans des conditions réelles. Plusieurs équipes ont donc mis en place une alimentation avec restriction calorique tout au long de la vie d’animaux de laboratoire : le plus souvent des souris.

 

Une des premières études, publiée en 1986 était très claire : les souris nourries avec une restriction calorique de 55% ou plus vivent plus longtemps que les autres (1). Les chercheurs concluaient que « ces résultats offrent des perspectives nouvelles dans la recherche de la longévité ». Par la suite ces résultats furent confirmés sur d’autres animaux comme les mouches (2), les puces d’eau (3) ou Caenorhabditis elegans, un petit vers très utilisé en biologie du vieillissement (4). Les résultats de ces études sont globalement époustouflants : transposés à l’homme ils indiquent que nous pourrions vivre plus de 200 ans simplement en pratiquant la restriction calorique.

 

 

Comment fonctionne la restriction calorique

 

À chaque fois que nous bougeons, que nous respirons, notre corps produit de l’énergie via de petites centrales énergétiques : les mitochondries. En produisant de l’énergie, les mitochondries produisent aussi des déchets et des radicaux libres, des substances qui contribuent à l’usure du corps et donc au vieillissement.

 

Pour expliquer les bénéfices de la restriction calorique les chercheurs ont donc pensé que plus nous mangeons plus nous faisons fonctionner notre organisme plus les mitochondries produisent de radicaux libres qui endommagent l’ADN, augmentent le risque de cancers et nous font vieillir. À l’inverse, manger moins diminue la production de radicaux libres et ralentit le vieillissement.

 

Parallèlement à ça, les études sur les animaux soumis à une restriction calorique montraient que ces derniers présentaient des niveaux diminués (30 à 40% en moins) d’IGF-1, une hormone de croissance qui contrôle la prolifération cellulaire des tissus. Comme cette hormone ne fait pas de distinction entre des cellules saines et des cellules malades, des niveaux élevés d’IGF-1 dans le sang favorisent la croissance des tumeurs cancéreuses (même si l’IGF-1 seule ne provoque pas le cancer) (5).

 

La restriction calorique semblait donc être une technique prometteuse, jusqu’à ce que…

 

 

La restriction calorique ne fonctionne plus

 

Au fil des années les études sur la restriction calorique se succédaient, réaffirmant toujours les mêmes bénéfices. Jusqu’à ce que des chercheurs décident de tester son effet sur d’autres animaux : les souris sauvages (qui ne sont pas les mêmes que les souris de laboratoires, génétiquement sélectionnées) et le macaque rhésus (faire une étude chez l’homme serait trop compliqué et trop long étant donné notre durée de vie).

 

La plus grande étude sur la restriction calorique chez le macaque rhésus a été démarrée en 1987 : 121 macaques rhésus ont été soumis à une restriction calorique de 30%, démarrée à différents moments de la vie, pendant 25 ans. En 2012 les chercheurs annoncent leurs résultats : aucune différence d’espérance de vie n’est constatée entre les groupes dont l’espérance de vie moyenne est identique aux macaques qui n’ont pas suivi de restriction calorique. Malgré tout la restriction des calories a diminué les taux de cholestérol, le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires (6).

 

Quant aux études sur les souris, les résultats sont aussi problématiques : en testant la restriction calorique sur 41 espèces de souris différentes, les chercheurs constatèrent que la restriction calorique était loin d’être toujours efficace. Pire : dans la majorité des cas la restriction calorique diminue la longévité des souris (7) ! Quant aux souris sauvages, les résultats sont clairs : la restriction calorique ne leur permet pas de vivre plus longtemps. Néanmoins, comme les macaques, les souris restreintes ont un peu moins de cancers (8). Autrement dit : en restriction calorique les animaux meurent moins du cancer, mais plus souvent d’autres causes.

 

Les chercheurs concluaient leurs trouvailles de manière claire : rien n’indique que la restriction calorique puisse allonger la vie chez les mammifères.

 

 

La restriction calorique testée chez l’homme

 

Quand les premières études sur la restriction calorique sont apparues, un bon nombre de passionnés enthousiastes n’ont pas voulu perdre de temps pour se lancer dans l’aventure. Aux États-Unis des Américains ont créé dans les années 90 une association à but non lucratif : la société de la restriction calorique (CR Society) dont les membres pratiquent tous assidûment la restriction calorique.

 

Comme il n’existe pas d’étude chez l’homme ayant testé l’effet de cette alimentation, ces membres sont rapidement devenus des sujets d’étude pour plusieurs chercheurs. En 2009, des chercheurs de l’université de Washington sont allés à la rencontre de plusieurs membres qui pratiquaient la restriction calorique (depuis 7 ans en moyenne) et ils leur ont fait des prises de sang.

 

Les chercheurs ont ainsi été surpris de constater que malgré la restriction calorique, les niveaux d’IGF-1 ne diminuaient pas comparativement aux personnes qui ne se restreignaient pas. En se demandant pourquoi ils se sont souvenus que chez des végétaliens, les niveaux d’IGF-1 sont plus bas que chez les omnivores, même lorsqu’ils mangent beaucoup et qu’ils sont en surpoids. Les végétaliens ayant toujours des apports alimentaires en protéines plus faibles que les omnivores (à cause de l’absence de produits animaux), les chercheurs se sont demandé s’il pouvait y avoir un lien. Pour en avoir le cœur net ils ont demandé à quelques membres de la CR Society de diminuer leurs apports en protéines. Résultat : cette fois leurs niveaux d’IGF-1 se sont bien mis à baisser (9). En effet, on sait maintenant que chez l’être humain, le moyen de modifier les niveaux d’IGF-1 à long terme n’est pas de diminuer les calories, mais de manger moins de protéines.

 

Plus récemment, début 2014, le Pr Valter Longo, de l’université de Californie du Sud, célèbre pour ses travaux sur les bénéfices du jeûne dans le traitement du cancer, publiait une étude sur plus de 6000 adultes confirmant ces résultats de manière étendue : plus on mange de protéines plus les niveaux d’IGF-1 circulant dans le sang sont élevés, plus la croissance de tumeurs cancéreuses peut s’accélérer (10, 10 bis). Les résultats de cette étude ont été relayés dans la presse grand public avec des titres tape-à-l’œil comme « le poulet plus dangereux que la cigarette » et surtout en oubliant de parler de la partie la plus importante de l’étude.

 

 

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Quand manger moins de protéines accélère la mort

 

L’étude du Pr Longo montre certes que les personnes qui mangent plus de protéines entre 50 et 65 ans ont plus de risque de cancers, mais elle montre aussi autre chose : après 65 ans, les personnes qui continuent à manger peu de protéines ont un risque de mourir d’un cancer augmenté de 70% et un risque de mourir de n’importe qu’elle autre cause augmenté de 28%, comparativement aux personnes qui mangent beaucoup de protéines !

 

Quelques semaines plus tard, une autre équipe publiait une étude dans la revue scientifique Aging Cell, spécialisée dans les phénomènes de vieillissement. En utilisant une souris transgénique, les chercheurs ont confirmé les découvertes du Pr Longo : de faibles niveaux d’IGF-1 diminuent certes le risque de cancer dans la jeunesse, mais ils provoquent des problèmes de santé en vieillissant, y compris des problèmes qui diminuent l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire que le nombre de problèmes de santé qui ne tuent pas augmente. Ils constatent notamment une fragilité osseuse accentuée, une perte de masse musculaire avec une vulnérabilité aux infections et une baisse de la fertilité (11).

 

À la vue de ces résultats, l’analyse nouvelle des anciennes études sur la restriction calorique des animaux permit de comprendre le facteur responsable des résultats parfois contradictoires : ce n’est pas la restriction calorique qui augmente la longévité, mais la restriction en protéines. La question aurait pu s’arrêter là, mais des chercheurs ont voulu savoir quelles protéines en particulier étaient responsables de ces effets.

 

 

Vivre plus longtemps sans manger moins

 

Par la suite différentes équipes de recherche ont testé sur des souris l’effet d’une alimentation normale (sans restriction des protéines ni des calories), tout en faisant varier l’apport de chaque acide aminé (les acides aminés sont les briques essentielles constitutives des protéines). Toutes les variations n’ont eu aucun effet sauf une : la variation en L-méthionine.

 

En diminuant les apports en L-méthionine uniquement les chercheurs sont parvenus à obtenir chez la souris des bénéfices strictement identiques à ceux obtenus via la technique de la restriction calorique. Mais en réalité les effets étaient encore meilleurs : alors que la restriction calorique classique provoquait des retards de croissance et des fragilités immunitaires, rien de tout cela n’apparaissait avec la restriction en méthionine (12, 13, 14). Mais pourquoi la méthionine particulièrement ?

 

La méthionine est un acide aminé très abondant dans les aliments riches en protéines comme les viandes, les poissons, les œufs ou les laitages. On en trouve aussi un peu dans les oléagineux et les céréales et très peu dans les fruits et légumes. D’après les chercheurs la méthionine est l’acide aminé qui fait produire le plus de radicaux libres au sein des mitochondries. Ces radicaux libres produisent des dégâts oxydatifs sur les protéines et l’ADN mitochondrial, ce qui ouvre la voie au cancer. Ils expliquent donc que la restriction en méthionine s’avère être un moyen particulièrement prometteur d’augmenter la longévité chez l’être humain sans provoquer les effets néfastes liés à une restriction des protéines ou une restriction des calories. Mais il existe un autre moyen encore plus simple d’y parvenir.

 

 

Bloquer les effets néfastes de la méthionine

 

Partant du constat que l’excès de méthionine est toxique, des chercheurs en biologie cellulaire ont fait un raisonnement très simple : dans le corps humain on sait que le foie se charge d’éliminer l’excès de méthionine. Il le fait via une enzyme qu’on appelle la glycine N-méthyltransférase, qui le transforme en homocystéine. Pour fonctionner, cette enzyme a besoin de L-glycine, un autre acide aminé qu’on trouve dans les aliments. Ils ont donc décidé de tester l’effet d’une alimentation normale sur des rats avec un simple ajout de glycine dans leur alimentation.

 

Résultat : tous les rats qui ont reçu la glycine supplémentaire dans leur alimentation ont vécu plus longtemps, ont eu des niveaux d’IGF-1 plus faibles, des niveaux d’insuline et de triglycérides plus bas, exactement comme dans le cas d’une restriction en protéines, mais sans aucun effet secondaire (15)! En fait des études menées dès les années 90 avaient commencé à montrer que plus les apports en glycine augmentent plus la longévité augmente (16).

 

En mars 2014, des chercheurs Néozélandais ont démontré que la glycine contrôle l’expression de l’IGF-1. Autrement dit, la glycine permet à nos hormones de croissance d’être suffisamment élevées pour permettre la cicatrisation, la croissance et la longévité tout en les empêchant d’être trop élevées et de favoriser le cancer et la dégénérescence (17).

 

 

Pourquoi l’être humain manque de glycine

 

Même si ces résultats sont intéressants, ils sont aussi très surprenants : pourquoi donc aurions-nous des besoins supplémentaires en glycine ? Pourquoi l’alimentation ne suffirait-elle pas ? La réponse nous vient de l’évolution.

 

Pendant 9 millions d’années, avant les débuts de l’agriculture (il y a 10 à 12 000 ans environ), lorsque nous étions chasseurs-cueilleurs et que nous mangions des produits animaux, nous ne mangions pas que du muscle comme on le fait aujourd’hui (filet de bœuf, poissons, poulet, etc.), nous consommions aussi des organes comme le foie ou la cervelle – d’excellentes sources de vitamines et d’acides gras essentiels lorsque les animaux ne sont pas contaminés par les antibiotiques et les pesticides – et des tissus conjonctifs (peau, moelle osseuse, cartilage, etc.).

 

Or il se trouve que tous ces tissus conjonctifs sont très riches en collagène, une protéine qui contribue à la résistance mécanique des tissus à l’étirement. Le tiers des acides aminés qui composent le collagène sont des résidus de L-glycine (18) alors qu’ils ne représentent que 4% des acides aminés composant les protéines de la viande ou du poisson.

 

En arrêtant de manger les abats, la peau, les cartilages… des animaux, on s’est progressivement privé de L-glycine. Aujourd’hui seule la gélatine utilisée en cuisine ou dans la confiserie nous en apporte, et en petites quantités !

 

En décembre 2009, des chercheurs espagnols experts en biochimie et en métabolisme ont calculé que :

  • Dans les pays occidentaux, les apports alimentaires en L-glycine sont de 1,5 à 3 gr par jour (jusqu’à 6 g avec une alimentation très très riche en protéines).
  • La synthèse naturelle de la glycine par notre organisme (à partir de la L-sérine, un acide aminé apporté par les aliments, ou recyclé dans note organisme) apporte environ 3 gr de glycine par jour.
  • La synthèse de métabolites à base de glycine nécessite 1,5 gr de glycine par jour, la synthèse d’autres protéines mineures nécessite 1 gr par jour et pour finir la synthèse du collagène dans notre organisme nécessite 12 gr par jour, au minimum ; soit 14,5 gr par jour de glycine au total.

Résultat : si l’on souhaite combler parfaitement nos besoins en glycine, nous sommes en déficit constant à hauteur de 10 gr par jour.

 

À la suite de cette découverte, les chercheurs ont estimé que la glycine devrait avoir le statut d’acide aminé « semi-essentiel », c’est-à-dire qui peut être produit dans l’organisme, mais dont les besoins sont trop élevés pour que cette synthèse seule soit suffisante. Ils ajoutent : « pour couvrir tous les besoins métaboliques et en particulier la synthèse du collagène, 10 gr de glycine supplémentaire sont nécessaires chaque jour pour un adulte de 70 kg. Une supplémentation est nécessaire pour garantir un métabolisme sain et optimal » (19). Cela peut sembler curieux de prime abord, mais remis dans le contexte de l’évolution, ça devient tout à fait logique : l’homme paléo consommait suffisamment de collagène pour couvrir ses besoins en glycine alors que ce n’est plus notre cas. Aujourd’hui notre foie manque de glycine pour détoxifier la méthionine qui produit des radicaux libres dans les mitochondries, augmente notre risque de cancer et diminue notre longévité.

 

 

 

Les autres effets de la glycine sur la santé

 

Aucune étude n’a testé l’effet d’une supplémentation en glycine à long terme chez l’être humain, mais quelques études faites sur de plus courtes périodes montrent de nombreux bénéfices :

 

  • À la dose de 3 gr au coucher, la glycine améliore la qualité du sommeil, en accélérant l’installation de la phase de sommeil à ondes lentes (le « sommeil réparateur ») (20, 21) et diminue, chez des individus en déficit de sommeil (temps de sommeil réduit de 25%), la fatigue significative pendant la journée suivante comparativement au placebo.
  • La glycine améliore la concentration, la réactivité et la mémoire (22). Ces effets pourraient être la conséquence d’une stimulation de l’hormone de croissance par la glycine chez l’homme (23).
  • En 1941, des chercheurs ont donné 6 gr de glycine à une quarantaine de personnes (sportifs et sédentaires) ou un placebo à vingt autres. Après 10 semaines, les chercheurs ont analysé l’évolution de l’intensité de la force sur des exercices variés (tractions, pompes, 100 mètres, etc.). Résultat : les volontaires qui avaient reçu de la glycine voyaient l’intensité de leur force augmenter de 12 à 23% et leur poids corporel de 0,5 à 1 kilo. Les scientifiques ont analysé des échantillons sanguins des volontaires et sont arrivés à la conclusion que la glycine engendrait un effet anti-catabolique dans le corps humain, facilitant les gains de masse musculaire ou de force (24, 25).
  • Des expériences préliminaires suggèrent aussi que la glycine pourrait améliorer la sensibilité à l’insuline et ainsi, diminuer le stockage de la graisse au niveau abdominal (26).
  • En permettant la synthèse du collagène, la glycine est un anti-vieillissement efficace qui retarde l’apparition des rides, contribue à des os solides, à des articulations fortes et à des artères souples. Une étude sur plus de 600 personnes dirigée par le Pr De Paz Lugo de l’institut Cellular Metabolism (Tenerife, Espagne) a constaté qu’une supplémentation en glycine atténuait les symptômes de l’arthrose et accélérait la guérison de toutes les blessures des tissus conjonctifs (articulations, tendons, etc.) (27).
  • La glycine booste nos niveaux de glutathion endogène, un puissant antioxydant qui permet de stopper les radicaux libres produits par l’excès de méthionine, l’adaptation aux stress et qui a tendance à baisser avec l’âge ou en cas de maladie chronique (28, 29).

 

Comment se supplémenter en glycine

 

Il existe plusieurs moyens de se supplémenter en glycine :

  • acheter de la gélatine en complément alimentaire (dur à trouver, contraignant à prendre et questionnable sur le plan sanitaire (prions, bactéries, etc.)),
  • acheter du collagène en complément alimentaire (très couteux et questionnable sur le plan sanitaire (prions, bactéries, etc.)),
  • boire régulièrement du bouillon d’os (difficile pour être régulier), vous pouvez trouver une excellente recette sur le site de Nutriting en cliquant ici.
  • se supplémenter directement en L-glycine en poudre entre 8 et 15 gr par jour selon son gabarit.

 

 

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Acheter de la glycine pure

petite note : l’auteur Julien Venesson recommande 8 à 15 g par jour , je conseil de commencer lentement avec 2 à 3 g

 

source : http://www.julienvenesson.fr/la-science-devoile-le-secret-de-la-longevite/


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