Connect
To Top

Viande pas viande ? Retour vers le passé

Partagez l'article

 

Il y a un peu plus de 10 000 ans, notre mode de vie de chasseurs-cueilleurs s’est rapidement transformé en mode d’agriculteurs-éleveurs et c’est là l’un des événements les plus significatifs de notre histoire. Significatif car il semble être apparu à divers points du globe simultanément.

 

Un gel abrupt, décimant la grande majorité de la vie organique, a forcé l’humanité à opter pour un mode alimentaire radicalement différent.

 

Le fait est que plus de 200 espèces d’animaux ont complètement disparu à la fin du Pléistocène, il y a approximativement 12.000 ans, dans ce que les paléontologues ont convenu d’appeler « L’Extinction du Pléistocène. »

 

 

 

 

 

Terminé le steak d’herbivore dans l’assiette du carnivore : la survie commence.

Les céréales, farines et autres dérivés ont donc été introduits dans l’alimentation en désespoir de cause. C’était une nourriture d’urgence, pour éviter la famine. Et les anthropologues s’entendent pour dire que dès l’introduction de l’agriculture, la santé humaine s’est dégradée.

 

 

 

Le « nouveau » modèle alimentaire

 

 

Lorsque le climat s’est rétabli et que la faune a repris vie (bien que différente), il était trop tard. Les nouvelles sociétés désormais sédentaires d’agriculteurs-éleveurs ayant trouvé confort et complaisance à ce nouveau style de vie en ont fait la nouvelle norme.

 

Le lait maternel est un aliment complet et parfaitement adapté aux  nouveau-nés, aussi une alimentation pour adulte devrait être similaire. La majorité des calories du lait maternel proviennent de graisses (54%), les glucides (39%) viennent en second lieu et les protéines (7%) en dernier.*

 

Nous devrions manger ce que nous sommes. Un corps humain en santé (excluant l’eau) est composé de 56% de graisses et de 44% de protéines en poids, ce qui se traduit par 74% de graisses et 26% de protéines en calories. Ceci suggère que les protéines et les graisses que nous consommons devraient respecter ce ratio. 

 

 

En somme, notre alimentation devrait être composée de 65% de graisses, 15% de protéines et 20% de glucides (en termes de calories).

 

Notons aussi que ce type d’alimentation (en majorité composée de graisses, de protéines et de peu de glucides) a été prouvé bénéfique dans le cas de maladies mentales telles que la bipolarité et la schizophrénie, mais encore plus étonnamment comme un remède 100% naturel et 100% efficace contre le cancer!

 

 

 

Ainsi donc, déconnectés de l’ordre naturel de notre alimentation (carnivores mangeant des herbivores), il devient inévitable que nous manquions d’un nombre important d’éléments essentiels et vitaux. L’agriculture étant une nourriture de survie, elle n’est pas adéquate à nos besoins physiologiques. Qui plus est, il est bien connu que l’agriculture intensive « brûle » les sols en les appauvrissant rapidement de plusieurs minéraux essentiels (le magnésium en tête de liste).

Sols appauvris = végétaux carencés = nourriture inadéquate = santé précaire. C’est tout simple, mais non sans conséquence.

 

 

 

 

Quand on parle de consommation de viande, les graisses saturées jouent de nombreux et importants rôles dans le corps. Ils procurent l’intégrité de la paroi cellulaire, aident le corps à utiliser les acides gras essentiels, améliorent le système immunitaire, protègent le foie et contribuent à la solidité des os. Les poumons et les reins ne peuvent fonctionner sans graisses saturées. La viande rouge est une riche source de nutriments qui protègent le cœur et le système nerveux ; cette dernière contient des vitamines B 12 et B 6, du zinc, du phosphore, de la carnitine et du co-enzyme-Q10. Du cholestérol dans l’alimentation contribue à une paroi intestinale solide et aide les bébés et les enfants à construire un cerveau et un système nerveux sains. Le cholestérol est vital pour la fabrication de nos hormones, qui ont une profonde influence sur la manière dont nous nous sentons et agissons.

 

 

Il y a des métabolismes qui profitent de bonnes quantités de viandes rouges et de graisse et d’autres qui profitent mieux de viandes blanches maigres. Les proportions de protéines et de graisses animales, de même que le type de protéines et de graisses varient incroyablement d’une personne à l’autre, d’une culture à l’autre, d’un métabolisme à l’autre.

 

 

Le seul régime de bonne santé est celui qui va à la rencontre de nécessités basées sur la génétique. Pour la plupart d’entre nous, exclure complètement l’un de ces groupes alimentaires vitaux de notre régime serait une erreur qui se répercuterait sur notre santé.

 

 

En tant qu’humains, il est ridicule de penser que nous sommes tous semblables et que nous partageons la même biochimie et qu’il n’existe donc qu’un « seul régime sain » pour tous les êtres humains – qu’ils soient végétariens ou omnivores. Cette façon de penser est malheureusement largement acceptée dans le monde traditionnel de la nutrition.

 

 

Accepter un très large éventail d’individualités biochimiques au sein de la même espèce – l’homme en faisant bien sûr partie – c’est accepter simplement la manière dont la nature a évolué. Quand on en vient aux animaux sauvages nous tenons pour acquit qu’ils ne choisissent que les aliments qu’ils savent instinctivement être bons pour eux à partir de ce qui est facilement disponible (selon le lieu et les saisons). Et c’est exactement ce qu’ont fait nos ancêtres autour du monde.

 

 

Pourquoi donc pensons-nous devoir tous bénéficier à l’identique des mêmes aliments ?

 

 

Imaginez que vous soyez un esquimau. Vous pouvez manger jusqu’à 1 kilo de viande par jour, d’énormes quantités de graisse et pratiquement aucun hydrate de carbone. Mais vous êtes en parfaite santé. Toute votre famille est en bonne santé et vos ancêtres l’étaient aussi. Ils ne savaient pas ce qu’était le cancer ou les maladies de cœur. Mais ensuite vous décidez de déménager vers la jungle d’Amérique du sud et vous allez vivre avec les indiens quichuas, qui se portent bien depuis longtemps d’un régime presque végétarien. Vous vous mariez et vous avez des enfants.

 

 

Donc que mangerez-vous alors sur place pour rester en bonne santé ? Et vos enfants ? Passerez-vous d’un régime précédemment carnivore d’esquimau à un régime localement végétarien ?

 

 

 

Nous vivons dans un melting pot génétique. Nos ancêtres sont arrivés de différentes parties du monde et la plupart d’entre nous avons des sangs différents qui coulent dans nos veines.

Nous savons tous que l’agriculture industrielle détruit notre santé et la planète. Si vous êtes supposés manger de la viande, cherchez par tous les moyens des variétés locales, biologiques et nourries à l’herbe.

 

 

 

 

Écoutez toujours votre corps car il vous parle. Réapprendre comment interpréter les signaux qu’il vous envoie chaque jour est vital pour la santé et la survie. La loi venant de la nature sera toujours au-dessus des études et technologies les plus récentes, des régimes à la mode, et des philosophies ou croyances. Nous avons perdu collectivement notre sagesse ancestrale et beaucoup de preuves historiques. Et je pense qu’il est temps de faire machine arrière et de réapprendre cette précieuse connaissance qui a aidé l’humanité à prospérer pendant si longtemps. Aujourd’hui, c’est CELA qui serait éthique.

 

voir ausi: https://myzap.info/2015/12/15/lettre-a-une-nation-vegetarienne/

 

 


Partagez l'article
0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

7 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Mélanie Fillerette
8 années il y a

Super lien Mario, je suis entièrement d’accord avec ça, protéines, graisses, collagènes animales, peu de sucre. Sur le fait que nous soyons tous différents, certain on besoins + que les autres. Par contre dans tous les cas il faut une base de produits animaux, c’est notre matériaux de construction 🙂

Mario
8 années il y a

c’est ce que je pense aussi, il faut tenir compte de plusieurs facteurs nos gênes et l’environnement jouent un rôle important , mais il n’y a pas que ça , on pourrait aussi parler de l’effet placebo de l’état psychologique et physiologique de chaque personnes , de ses réserves et capacités à se régénérer … bref on a pas fini de vouloir donner notre avis là-dessus vu que chacun voudra conseiller ( voir imposer pour certains) ce qui lui va le mieux .

Val Vi
8 années il y a

Et oui un débat primaire interminable..lol

Mélanie Fillerette
8 années il y a
Répondre à  Val Vi

qui serait pourtant si simple…c’est du cas par cas, avec des règles de base :/

Albert Pépère
8 années il y a

– Les vitamines B6 et B12 sont importantes pour la réparation des tissus, la digestion, la production d’énergie et pour un bon fonctionnement des systèmes immunitaire et cardiaque.

Une carence en vitamines B6 ou B12 cause l’anémie.

– La vitamine B12 est également importante pour la digestion du gras et des glucides.

On trouve la vitamine B6 dans la majorité des aliments, donc une carence est rare!

En plus des sources de vitamine B12, on la trouve également dans :

Les avocats, le saumon, les noix de Grenoble et les graines de tournesol.

On trouve la vitamine B12 dans :

Les produits animaux (viande, volaille, abats, œufs et produits laitiers).
Les extraits de levure .
Les asperges, les brocolis, les épinards, les pommes de terres et les bananes.
Les abricots secs, dates et figues.
Les noix et graines.
Le poisson et les fruits de mer.

Albert Pépère
8 années il y a

et les graines de tournesol (non salées !) , comme c’est bon.

Val Vi
8 années il y a
Répondre à  Albert Pépère

J’en consomme régulièrement et des bio..mais de la viande aussi..pfff surdosage?..lol..miam, miam! 😉