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Devenir végétarien ou continuer à manger de la viande ?

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Pour ceux qui se posent encore la question voici un article écrit par Nathalie Meier  du site  [R]Evolution

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Ah oui, les animaux…

Ma vie, c’est aussi l’amour des animaux. Je m’émerveille à la vue de n’importe quelle espèce: que ce soit une vache, un mouton, une chèvre, un cheval. Si autorisées, les caresses sont garanties. Ce contact avec la faune m’est inné, impossible d’y résister. A défaut de contact physique, je leur parle. Ou je les prends en photo. La vue d’un écureuil élégant, d’une buse auguste ou d’un renard vif font briller mes yeux comme ceux d’un petit enfant. Chats et chiens … à mes pieds après quelques secondes d’évaluation. Le vétérinaire m’a strictement interdit d’acheter des souris vivantes pour mes chats par peur que je lui ramènerais ces animaux, grièvement blessés par le jeu cruel de mes chéris, pour les guérir. Et je sais pertinemment que ce serait contre la nature. Je communique avec les animaux. Et alors? Je le confesse: je suis une amoureuse de la faune.

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Je devrais être végétarienne

Il y a, au premier abord, beaucoup de raisons pour envisager cette hygiène de vie. D’abord les raisons émotionnelles, telles que décrites ci-dessus. Puis les raisons soi-disant morales et politiques. L’élevage en masse et les transports d’animaux: des atrocités qui n’ont pu être inventées que par l’homme. Ce dont l’être humain est capable – par rapport à ses semblables – mais aussi par rapport aux animaux désarmés … une honte pour l’humanité.

Il n’y a aucune raison, vraiment aucune, qui justifie l’élevage des animaux en masse ou des transports d’animaux. Ces phénomènes sont à classifier, sans aucun doute, dans la rubrique “destruction de la terre par l’être humain”.

Parqués dans les grandes “fabriques d’animaux” ils passent pratiquement toute leur vie dans leurs propres excréments. Ils perdent leurs esprits comme on n’éteint jamais la lumière dans les “halles de production”. On coupe les queues aux cochons, des animaux plus intelligents et sentimentaux que les chiens, pour qu’elles ne soient pas arrachées par les confrères par panique et manque de place. Pour que poissons, volailles, vaches et cochons ne dépérissent pas à cause des microbes, virus et bactéries auxquels ils sont confrontés dans ce type de détention, on leur administre des médicaments et autres agents chimiques. Pour – enfin – achever leur vie insupportable d’abord dans un poids lourd blindé et puis dans un abattoir ou ils sont – très souvent – dépiautés et découpés à vif. Le tout pour rendre le produit final le moins cher que possible.

Si vous achetez “le prix” vous jouez le jeu.

Pourquoi tout ça???

Car cette viande, de surcroît, nuit à la santé! Autant à celle des bêtes qui souffrent pour nous, qu’à la nôtre. Considérés comme des objets de production et non comme des êtres vivants, ils sont gardés et nourris de manière à les rendre malades. En consommant leur viande, lait ou leurs œufs, nous mangeons et buvons leurs hormones de stress, leurs mauvaises graisses suite à un garnissage avec des aliments non appropriés (mais moins chers!), des colorants, des hormones de croissance et des antibiotiques.

Les niveaux d’acidité de ces animaux ont une incidence néfaste sur nos os et cartilages. Un saumon bien rose foncé a été nourri avec des colorants. Des poules de “maïs” jaunes sont des animaux malades, même si ces animaux “végétariens” nous sont vendus comme particulièrement sains et surtout … chers. La seule chose qui change, c’est la marge des vendeurs: le maïs est nettement moins cher et les poules, par contre, sont vendues plus chères! Pratique, non? Mais les poules sont des omnivores et non pas des végétariens. Les estomacs des vaches étant conçus pour digérer de l’herbe et du foin, les céréales les rendent malades! Même grièvement malades – sans médicaments, les problèmes d’estomacs sont si importants, qu’elles peuvent en mourir. La liste des atrocités de l’industrie de la viande est interminable, triste et infâme.

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Oui! Je devrais vraiment être une végétarienne!

Je comprends chacun qui, sur base de ces faits, qui sont plus la règle que l’exception, se décide à passer au végétarisme, voir au véganisme, donc en excluant tous les produits animaux, y compris le lait et les œufs. Leurs motifs sont, en principe, absolument méritoires. Les images qui nous viennent à l’esprit à propos de l’élevage en masse sont vrais. Et soyez assurés: il y a des atrocités bien plus terribles, avec des images que n’importe qui, disposant encore d’un cœur, ne pourrait supporter.

Il est temps d’y mettre fin!

Si j’avais juste le choix entre de la viande de torture et le végétarisme, je pense que j’opterai pour le second, même si ce type d’alimentation est nullement conforme à notre disposition génétique et donc, à la longue, néfaste pour ma santé. Car cette médaille a un revers important: on peut le vouloir de plein cœur, et je répète: je ne doute pas une seule seconde de la bonne intention des adeptes, mais ni notre appareil digestif ni notre métabolisme ne sont faits pour vivre des céréales, fruits, légumes et des légumineuses. Surtout si on veut un peu plus que survivre, si on veut prospérer.

Sans oublier que l’agriculture massive sur base de plantes annuelles se fait au détriment de la faune et de la flore. Des espèces entières sont déjà devenues la proie de l’agriculture: la terre végétale, qui préfère les plantes pérennes, doit être “neutralisée”: le terreau, d’abord labouré et ensuite privée de ses millions d’espèces, micro-organismes vivants, tués par des agents chimiques pour faire place aux plantes annuelles. Des milliers de lapins, lièvres et autres espèces oubliées depuis longtemps sont massacrés année par année par les moissonneuses et charrues. Dans nos régions, presque impossible de trouver encore des lièvres, privés de leurs abris naturels. Des rivières entières ont déjà disparu, conséquence d’une irrigation indispensable dans les régions les plus sèches. Des zones humides, vitales pour la nature…  assainies pour faire de la place aux champs uniformes, desséchant davantage la terre. Celle-ci – à défaut d’une fertilisation naturelle par les herbivores est “nourrie” avec des fertilisants à base de … pétrole! Année par année nous perdons ainsi quelques centimètres de terre végétale, indispensable à la vie de la planète entière. Dans notre petite région – je parle surtout du Luxembourg – cette catastrophe n’est pas encore comparable à l’agriculture américaine … mais l’implémentation de l’accord commercial TTIP se rapproche et notre destin sera bientôt le même. Il faut donc agir. Vite!

 

L’alternative?

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Jadis, par manque d’information (aujourd’hui je dirais même de culture) j’étais une adversaire fervente de la chasse. Mon petit esprit de “monde merveilleux” ne pouvait pas gérer l’image d’un chasseur fusillant Bambi. Je sais que j’ai irrité pas mal de chasseurs avec mon raisonnement à la Disney. Voici … je vous présente mes excuses les plus humbles et sincères. C’était complètement idiot et basé sur un idéalisme fantaisiste.

Aujourd’hui, je sais que nos origines sont à trouver en Afrique et que notre évolution entière date de 6-7- millions d’années. Grâce à nos pouces opposables ainsi que notre appareil digestif d’omnivore nos ancêtres sont descendus des arbres pour se nourrir des restes d’animaux, abandonnés par des prédateurs. Il s’agissait surtout de cerveaux et de moelle osseuse, car “nous” étions les seuls, grâce à nos mains, d’y accéder. Ce sont exactement ces protéines animales, mais surtout les graisses saturées qui sont à l’origine du développement de nos cerveaux – nos cerveaux se développaient de manière disproportionnée par rapport au reste de notre physique. Cet avantage évolutif a conduit à la production d’armes, aussi banales qu’une simple pierre taillée au départ. Les armes ont évolué et au fil du temps ce qui nous a permis de chasser nous mêmes. C’est un point vital dans notre évolution et la raison pour laquelle VOUS, aujourd’hui pouvez lire ce texte – car c’est grâce aux protéines animales que nous avons survécu aux périodes glaciaires!

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Oui, jusqu’il y a 10.000 ans encore, nous étions des collectionneurs chasseurs. Nous avons collectionné ce que nous avons pu trouver à pied au courant d’une journée et complété ce menu par l’animal occasionnel. Dépendant de la région il s’agissait d’un poisson ou d’un animal de terre. L’agriculture, avec ses graines annuelles (comme le maïs, le blé, le soja….) est le fruit d’un hasard. Cette vérité est incontestable et confirmée non seulement par tous les archéologues mais aussi par des anthropologues qui étudient des tribus de chasseurs collectionneurs qui vivent encore actuellement.

 

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Le ravitaillement occupait, en moyenne, 17 heures par semaine. Le reste du temps, les chasseurs collectionneurs se reposent, prennent du soleil, profitent de la vie et veillent à ne pas devenir la proie d’un prédateur dangereux. Aujourd’hui, nous travaillons, en moyenne 40 heures par semaine. La plupart d’entre nous dans des grand bureaux, des voitures d’affaires ou d’autre locaux climatisés, loin de la nature et de leurs vérités. Dans la nature, il n’y a pas d’émotions. Ni de morale ou de politique. C’est tout simple: manger et être mangé. La buse si admirée au début de cet article ne ressent aucune pitié envers la souris qu’elle chasse et mange. Par contre: elle n’en confine pas 1000 dans un carton de chaussures pour être sûre qu’elle aura quelque chose à manger les mois prochains sans devoir bouger!  Sans oublier qu’elle risque de devoir en jeter quelques unes parce qu’elles ne survivent pas ce calvaire atroce dans leur carton!

Une poule aime bien ses congénères mais elle les bouffe ses morts! Nos dépouilles mortelles sont également “mangés” (!!!) par la nature: soit par les plantes elles-mêmes ou par les millions de micro-organismes composant la terre végétale. Nous ne sommes pas à la tête de la chaîne alimentaire – quelle arrogance d’ailleurs de penser ça – mais la chaine, en vérité, est un cercle. Le processus de la nature est donnant-donnant. Nous avons juste oublié … ou décidé de l’ignorer.

Pourquoi avons nous besoin de protéines animales?

 

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Et bien, la viande – pourvu qu’elle nous provienne d’animaux qui ont vécu et mangé de manière conforme à l’espèce –  nous offre des protéines et des graisses précieuses, dont bon nombre n’existent pas dans des sources végétales.

Les protéines

Nos corps se composent de protéines: Os, muscles, cheveux, artères, Ongles, Peau … de la protéine. Cette structure doit – continuellement – être réparée et maintenue. Les protéines aident à digérer. Les protéines transportent la cholestérine dans le sang et nous protègent des maladies du cœur. Les protéines nous réparent et nous construisent.

Les protéines – à côté de bon nombre d’autres particularités – contiennent des acides aminés. Il en existe 20, dont seulement 12 (11 chez les enfants) peuvent être fabriquées par nos corps. Les autres 9 (8) sont essentiels: ils sont indispensables au bon fonctionnement du métabolisme et ne peuvent pas être fabriqués par notre corps: Ils doivent donc venir de l’extérieur, via notre alimentation.

Notre système digestif “démembre” les protéines disponibles dans la viande, le poisson, le lait, le fromage, les œufs, les haricots ou petit-pois …. pour isoler les acides aminés et puis en construit des modules qui servent à des besoins spécifiques. Le corps humain détruit et reconstruit donc en permanence pour gérer les processus élémentaires comme, p.ex. construire des muscles ou recréer des globules rouges etc.

Tous ces “produits de départ” doivent être disponibles simultanément pour que l’organisme puisse fonctionner de manière correcte. Les protéines animales sont la meilleure source de protéines car elles nous offrent tous les acides aminés essentiels simultanément.  Les deux termes à retenir  dans la phrase précédente sont: TOUS et SIMULTANEMENT. S’il en manque un, c’est comme si on lisait un livre dont chaque 9e page est vide.

L’objectif d’une alimentation équilibrée ou plutôt conforme doit donc toujours être celui de mettre à la disposition de notre métabolisme tous les acides aminés simultanément, pour lui permettre de faire “son travail” comme il faut. Des sources de protéines différentes, livrent des proportions d’acides aminés différentes. Il y a donc forcément des aliments qui ne procurent pas tout, simultanément. Mais des sources animales, comme les œufs et la viande, même absorbés en quantités limitées, offrent tous les 9 acides aminés simultanément. Le lait maternel, la meilleure source de croissance pour un nourrisson est également une source “parfaite”. Il peut servir les besoins importants du bébé tout seul. La deuxième place après ce “champion” est occupée par l’œuf.

 

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Et là, important de noter qu’il s’agit de l’œuf entier! Ne manger que le blanc ou que le jaune mène à un déficit: c’est la combinaison qui fait le tout, qui procure le maximum, la meilleure valeur nutritive. Sans oublier que la combinaison de protéines, de graisses animales et de vitamines et d’autres éléments nutritifs précieux se trouve surtout dans les œufs de poules … élevées au sol, dehors, ayant mangé de tout. La nature a tout prévu pour nous, y compris dans l’œuf. Les œufs, d’ailleurs, ne sont pas une source toxique de cholestérol et de problèmes cardiaques, malgré les rumeurs persistantes. Là aussi on se trouve face à un mythe coriace! Vous ne devez pas vous soucier de votre santé e consommant des œufs … il faut juste en manger assez. VRAIMENT!

Les protéines végétales

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Le blé, le soja, les noix, le brocoli, les haricots …. il y a de nombreuses sources de protéines végétales. Or, comme nous l’avons vu, il nous faut la combinaison parfaite des 9 acides aminés essentiels (les autres pouvant être fabriqués par notre métabolisme). Or, la source végétale “parfaite” (offrant les 9 acides aminés essentiels) n’existe pas. Les sources végétale étant “partielles” il faut donc consommer plusieurs sources végétales différentes en même temps (il faut donc apprendre quelle sont les combinaisons qui nous offrent ce dont nous avons besoin!). En plus, vu la densité moins importante, il faut en consommer beaucoup, en même temps! On peut obtenir les 9 acides aminés essentiels par les plantes – le souci est juste, le volume de notre estomac, qui a une capacité d’assimilation limitée. En plus, on risque de ne pas consommer les graisses et les autres nutriments qui sont – eux aussi – indispensables.

Un autre souci est celui que de nombreuses plantes, surtout les graines annuelles telles que le soja, les céréales, les légumineuses et même le riz contiennent les antinutrients, déjà décrits dans un de mes articles antérieurs. Ces antinutrients ne sont pas seulement pernicieux pour les intestins mais ils limitent aussi l’absorbation de minéraux importants. Sans oublier que ces aliments contiennent aussi beaucoup de féculents (=sucres) qui, à la longue, mènent au syndrome métabolique.

 

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Le soja, initialement une sous-produit servant de fertilisant, contient une dose d’hormones si élevée qu’on peut vite obtenir une dose d’hormones similaire à celle 5-6 pilules contraceptives ingérées simultanément. Il y a, bien heureusement, déjà des pays dans lesquels au moins les préparations pour nourrissons sur base de soja est interdite! Après avoir lu le livre The Whole Soy Story de Kaayla Daniels on ne touche plus au tofu, un produit industriel inventé (!!!) sur base de soja et l’aliment favori des végétariens! Le soja est sous-produit qui nous a été proposé de manière vicieuse et moyennant un marketing rusé comme un produit particulièrement sain, surtout pour les gens cherchant une nutrition saine, à la base de plantes. Mais, comme le goût du soja n’est pas particulièrement sexy, on le transforme – via des processus chimiques, industriels et physiques – aussi longtemps qu’il faut pour lui donner un goût qui soit au moins acceptable. Intéressant que pour les produits sur base de Tofu, on cherche pratiquement toujours à imiter le goût de la viande. UNE IDEE POURQUOI?

Pour nous fournir autant de plantes annuelles, on doit détruire les pâturages, qui sont faits pour héberger des plantes pluriannuelles et des herbivores. Les pâturages ont besoin de cette combinaison. En détruisant cet équilibre, nous allons tout droit vers une catastrophe écologique. Nous délogeons les animaux qui ont besoin des pâturages pour les parquer dans des “usines de viande”. Les pâturages sont détruits pour recevoir plantes pluriannuelles. Des rivières sont drainées, des zones humides desséchées. Tout ceci pour remplacer des sources de protéines parfaites par des sources de protéines imparfaites. Tout ceci aussi pour remplacer 17 heures de travail par semaine par plus que 40! Car l’agriculture, en plus, est laboureuse! Nous avons créé un cercle vicieux qui tourne de plus en plus rapidement.

La solution…

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… doit donc être celle de se nourrir, entre autres, d’animaux, d’origine locale et ayant vécu et été nourris de manière conforme à leur espèce! Si on ne mange que ce qui pousse et grandit localement, on se nourrit de manière conforme. Pour les esquimaux il s’agit de poissons et pinnipèdes. Chez nous, on trouve plutôt des vaches, moutons, volaille et des poissons de rivières. …  Veillez à ce que ces animaux aient eu un bon domicile (ou bien la nature pleine, ce qui est le cas pour la chasse!). Evitez les animaux qui ont été nourris sur base de céréales. Adressez-vous à des associations qui sont là pour vous informer! Il y a des labels de garantie “BIO” mais ils n’ont pas tous les mêmes standards!!! Il y a des éleveurs et paysans qui se soumettent à des critères plus stricts que ceux nécessités pour promouvoir les articles sous le logo BIO. L’association Biomaufel ici au Luxembourg est une association qui accompagne les bouchers BIO.

Quelle fréquence? Combien?

Les protéines ne sont pas stockées par notre organisme. Comme ce dernier en a besoin en permanence, elles sont immédiatement décomposées et utilisées pour les processus métaboliques. Un steak mangé le dimanche, n’est plus utile le mardi. En moyenne, nous “détruisons” 0.33 grammes de protéines pures par KG de poids. C’est ce dont le métabolisme a besoin. Les protéines végétales avec leurs acides aminés “incomplets” sont utilisés aussi, mais comme il manque des acides aminés essentiels, il ne garde pas les premiers en attendant que les autres apparaissent lors d’un autre repas!

Les protéines ainsi “détruites” doivent donc être refournies en permanence. La quantité dépend de nombreux facteurs: de la croissance (enfant, adolescent ou encore un adulte qui veut soigner ses muscles), de l’activité physique, de la présence d’une grossesse, …. Tout cela ne signifie pas qu’on doit manger un steak le matin, le midi et le soir. Le meilleur chasseur ne décroche pas une proie tous les jours! Des jours sans succès étaient des jours de jeûne ou on ne mangeait que ce qu’on avait “collectionné” … des œufs peut-être, des légumes, des racines, des noix, un fruit …

Les graisses

 

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Les protéines doivent être ingérées avec la bonne quantité de matière grasse. La bonne proportion de graisses par rapport aux protéines peut même faire baisser le taux de cholestérol dans le sang. Mais le cholestérol n’est pas vraiment un problème, bien au contraire. La aussi: des erreurs et des mythes. I faut juste, et ceci est TRES important: veiller à consommer les bonnes graisses. Le beurre et le saindoux sont de sources excellentes si elles proviennent de bétail herbagé! Il faut donc privilégier ces graisse par rapport aux graisses végétales polyinsaturées!

La graisse et les VITAMINES sont, très souvent, inséparables. De nombreuses vitamines sont liposolubles, telles que les vitamines A, D, E et K par exemple. Elles ne peuvent être transportées que moyennant des molécules de graisse! La vraie vitamine A ne se trouve que dans des sources animales et ne peut être utilisée qu’avec combinaison de graisse! Il n’y a pas de sources végétales pour la vitamine A.

La vitamine D est produite sur base de cholestérol (!!!) qui est transformée en Vitamine D par le SOLEIL! La vitamine D est un anti cancérigène indispensable et le soleil y joue le rôle principal!

 

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Les meilleures sources de vitamine D sont: huile de foie de morue, foie, jaune d’œuf, poissons gras et beurre. Mais sans le soleil, on n’influence que son taux de cholestérol mais pas le taux de vitamine D. Le soleil est source de vie! Un manque de soleil est communément accepté comme étant au moins aussi cancérigène que l’excès. Il faut bien évidemment éviter les coups de soleil. Mais l’hystérie des années 90 … de ne sortir qu’avec grand chapeau, recouvert au maximum avec des vêtements et d’utiliser des crèmes protectrices dès l’apparition des premiers rayons est tout aussi mauvaise pour la santé!

La vitamine E est importante pour la reproduction et pour le système vasculaire. La vitamine K est importante pour la coagulation du sang et la densité osseuse. Il y a des sources végétales pour la vitamine K mais des études ont démontré qu’on ne peut pas les utiliser de manière efficiente.

Nous avons besoin de graisses animales donc saturées pour nous livrer du cholestérol. Depuis quelques années déjà, malgré les rumeurs qui persistent, les chercheurs confirment que le cholestérol est tellement vital pour le corps qu’il arrive même à en produire une certaine quantité  – mais il a besoin de sources extérieures pour combler le besoin. Le cholestérol est important pour le fonctionnement e nos cerveaux. Il est nourriture pour nos nerfs et aide à produire la sérotonine. N’oubliez pas: il n’y a pas de lien entre les maladie cardio-vasculaires et le cholestérol! Un mythe! Une erreur! Et surtout une erreur qui fait gagner beaucoup d’argent aux mastodontes de l’industrie pharmaceutique, parce que les statines sont le médicament le plus vendu au monde! Alors qu’on on a rarement besoin! Oui, on nous a mentis!

Et puis: la vitamine B12. Un manque de cette vitamine peut mener à une perte de vue ou des problèmes cervicaux. Sans oublier stérilité, fausse-couche et le soupçon qu’il y a aussi un lien avec la maladie d’Alzheimer.

Et, vous pouvez le deviner: il n’y a aucune source végétale pour cette vitamine. Elle n’existe que dans les sources animales!

Se nourrir conforme à son espèce…

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… ne signifie pas qu’un doit se limiter aux œufs et à la viande. Les adeptes du type de nutrition Primal voire paléolithique ne sont pas des monstres carnivores. Nous sommes des omnivores, comme vous d’ailleurs, et nous éliminons surtout les produits transformés, industrialisés, les céréales, les légumineuses (à cause des antinutrients, amidons et sucres et donc leur effet catastrophique sur le taux d’insuline). Ceux qui décident de manger de manière paléolithique supprime, en plus, les produits laitiers. Cette décision est très individuelle. Dans nos régions, déjà 50% de la population dispose du gène qui nous permet de digérer les enzymes du lait de vache. Ces individus ne sont donc pas intolérants à la lactose et peuvent consommer les produits laitiers sans avoir des troubles digestif. Par contre: nous sommes le seul animal qui boit le lait d’un autre mammifère. Ce lait est destiné à faire grandir un bébé de vache! En comparant un bébé humain à un bébé de vache, on doit impérativement constater que les besoins de croissance ne sont probablement pas tout à fait comparables. En plus, pourquoi un ADULTE consommerait un produit de croissance si riche en nutriments? Mais si cette question ne vous dérange pas (comme c’est le cas avec moi) je ne pense pas que le produit laitier occasionnel – si bien accepté par l’organisme – soit si grave.

Par contre: veillez toujours à consommer la version pure et “entière” et non allégée en matières grasses. Les produits allégés sont privés de leur goût – pour le “restaurer” on rajoute ….. des sucres!!!! Toujours! Lisez les étiquettes, Dès que c’est allégé, n’y touchez pas! C’est dans la graisse que vous trouverez les nutriments que vous cherchez. Sinon: vous consommez surtout l’eau et le lactose, et vous manquez les vitamines (liposolubles!). Bien évidemment: le lait doit venir d’animaux sains, élevés et nourris conformes à leur espèce!

Un article aussi complet et riche ne peut pas se faire sans étudier et lire – des livres, des études, des analyses. Cet article est surtout un résumé du livre “The vegetarian myth” de Lierre Keith. C’est une recommandation absolue! Je pense même qu’il devrait être obligatoire dans les écoles. Ici, nous réapprenons ce qui se cache vraiment derrière l’agriculture. Combien de travail. Quels dangers. Il illustre, de manière détaillé et (parfois un peu trop) sensible, ce qui ne fonctionne plus dans notre monde et notre façon de nous nourrir.

 


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Mélanie Fillerette
8 années il y a

je garde aussi au chaud, je ne vais pas lire maintenant :p