Derrière ce terme connu mais en même temps abstrait se cache un phénomène fondamental qui concerne tout ce qui vibre d’une manière ou une autre : les ondes électromagnétiques, la lumière, le son, la matière qui est composée d’atomes dont les électrons oscillent en permanence… mais aussi la pensée, les sentiments et par conséquent chaque aspect de nous-même !
Il y a résonance quand deux ondes de même fréquence se rencontrent. Dans ce cas, l’amplitude (hauteur de la vague que forme l’onde) de chacune de ces ondes s’amplifie jusqu’à atteindre un maximum : la fréquence de résonance.
Ainsi :
– si deux sons de même fréquence se rencontrent, les ondes entrent en résonance : le volume sonore augmente vers un maximum d’intensité.
– si une onde rencontre une matière solide qui a la même « fréquence propre », sa structure moléculaire entre en résonance, jusqu’à la casser si l’amplitude dépasse les capacités d’amortissement du solide.
Deux exemples imagés en permettent une compréhension visuelle :
1) Quand la résonance « structure » : les figures acoustiques de Chladni
Un haut-parleur relié à un générateur de fréquences sonores est fixé sous une plaque métallique sur laquelle est saupoudré du sable. Sous l’effet de certaines fréquences sonores depuis les infra-sons jusqu’aux ultra-sons, la plaque s’accorde sur une fréquence de résonance et transmet ses vibrations au sable qui se dispose spontanément sur les zones de moindre intensité, suivant un réseau géométrique d’ondes stationnaires.On remarquera que plus la fréquence est élevée plus la complexité des motifs s’accroît.
Des résultats similaires peuvent être obtenus dans un milieu aqueux comme l’a mis en évidence Alexandre Lauterwasser.
Les formes obtenues montrent un rapport frappant avec les organisations complexes que la nature peut créer : fleurs, carapaces de tortues, livrées d’insectes, etc.
Par exemple, si l’on compare les images de l’eau soumise à une fréquence de 102,5 Hz et celles d’un cœur d’un tournesol, on peut observer des figures d’interférences similaires. De quoi nous interroger, nous qui sommes composés à plus de 70 % d’eau !
2) Quand la résonance « détruit » : la rupture du pont de Tacoma
7 novembre 1940 : après plus d’une heure de balancements qui ne cessent de s’amplifier, le pont de Tacoma s’effondre. La raison de cette rupture ?La « fréquence propre » de la structure du pont correspondait précisément à la fréquence de détachement des tourbillons du vent qui soufflait latéralement ce jour-là… à seulement 65 km/h ! Autrement dit, un vent plus fort, n’aurait probablement pas détruit ce pont !
Plus récemment l’inauguration du Millenium Bridge en fournit un nouvel exemple : des milliers de piétons ont intensifié l’oscillation « naturelle » du pont en cherchant à compenser leur marche pour ne pas être déséquilibrés… sans atteindre heureusement la limite de la capacité d’amortissement du pont.
Et nous dans tout ça ?
60 000 000 000 000…
c’est en moyenne le nombre de cellules qui constituent notre corps. Durant chaque seconde de notre vie, toutes ces cellules s’organisent en une « harmonieuse symphonie de 60 000 milliards d’instruments »… sans couacs théoriquement ! Chaque type de cellule joue sa partition sans prendre le pouvoir ni interférer avec les autres.
Depuis une vingtaine d’année, les recherches dans le domaine de la biophysique à la suite notamment des travaux de Fritz Albert Popp n’ont cessé de mettre en évidence le rôle prépondérant des ondes électromagnétiques dans la communication intra et extra-cellulaire et la régulation des phénomènes bio-chimiques. Ces ondes électromagnétiques recouvrent différentes gammes de fréquences, allant des très basses fréquences aux micro-ondes en passant par le rayonnement lumineux.
Les interactions entre l’ADN et le rayonnement électromagnétique naturel permettent des
émissions photoniques de lumière cohérente qui constituent, à n’en plus douter, la base de régulation des mécanismes du vivant.
Très schématiquement, la communication cellulaire se déroule ainsi :
• Un signal est émis
Emission de biophotons par une algue
Acetabularia acetabulum. Biophotonic.de© sur une fréquence précise par un premier groupe de cellules.
• Le signal se propage dans le milieu liquide.
• Un deuxième groupe de cellules, sensibles à cette fréquence, perçoit le signal.
• Le deuxième groupe de cellules se met à vibrer sur cette fréquence.
• La fréquence de résonance est atteinte, ce qui déclenche la réaction biologique ou chimique programmée.
Cette communication entre les cellules peut se faire à grande distance. Tout simplement parce que notre corps est composé aux 3/4 d’eau, milieu vibratoire privilégié, support de tous les échanges informationnels.
Les autres types de cellules « accordées » sur d’autres fréquences ne perçoivent pas ce signal et ne sont pas sensibles à son influence.
Pour prendre un exemple quotidien, la télécommande de votre clé de voiture ouvre à distance les portes de votre voiture sur un parking… mais seulement la vôtre.
Quand les ondes électromagnétiques
artificielles rencontrent nos fréquences.
On parle de rayonnement ultra-ténu pour qualifier cette communication cellulaire. Il demande d’être amplifié des millions de fois pour pouvoir être observé et étudié. Les rayonnements artificiels sont donc des milliards de fois plus intenses… ceci sur des plages de fréquences qui chevauchent celles utilisées par notre biologie.
On comprendra donc que l’effet thermique (dû au frottement extrêmement rapide des molécules d’eau entre elles comme dans un four à micro-ondes) n’est pas nécessaire pour provoquer des désordres.
A noter : plus une fréquence est élevée, plus la quantité d’énergie transportée (donc son impact) est importante.
Onde portée de la téléphonie mobile : 900, 1800, 1900-2200 MHz.
Onde portée du téléphone DECT : 1900 MHz,
Onde portée du Wifi : 2400 MHz
Four à micro-ondes : 2450 MHz
Bluetooth : 2480 MHz
Les technologies sans fil nécessitent une onde porteuse de très basse fréquence pour émettre plus loin. Mais de fait, notre biologie est aussi régie par ces très basses fréquences
DECT : 100 Hz
courant domestique : 50 Hz
onde porteuse du wifi : 10 Hz
cerveau en onde alpha (concentration, détente, endormissement) : 8 à 13 Hz
Les effets sur l’organisme d’un rayonnement perturbant dépendent de la durée d’exposition conjuguée à l’intensité du rayonnement. C’est ce qu’a mis en évidence, il y a plus de 100 ans le Prix Nobel Wilhelm Conrad Röntgen, découvreur des Rayons X.
Ainsi une exposition courte à un rayonnement pathogène intense est équivalente à une exposition prolongée à une faible intensité.
Il ne viendrait à l’idée de personne de mettre la tête dans un four à micro-ondes. Et pourtant…
Il est possible de prendre des mesures de bon sens qui permettent de limiter les risques… ceci sans renier tout le confort de la vie d’aujourd’hui.
A) Liaisons sans fil et micro-ondes, la première urgence
Wifi, téléphones sans fil DECT et CPL sont aujourd’hui les sources d’émission électromagnétiques les plus préoccupantes de l’habitat. Après réharmonisation des personnes, il est capital de supprimer le rayonnement de ces sources de pollution au maximum 3 semaines après votre harmonisation énergétique, sous peine d’apparition de nouveaux troubles (réouverture de la barrière hémato-encéphalique).
1) Wifi, non merci.
Il est indispensable de repasser par une liaison filaire Ethenet pour connecter modem et ordinateur(s).
Attention cependant, la plupart des modems ADSL livrés par les fournisseurs d’accès émettent systématiquement en wifi même s’ils sont reliés par câble.
Vérifiez préalablement les voyants présents sur votre box.
Si la diode correspondant à ce symbole, est allumée, c’est que votre box émet en wifi !
Les box de plusieurs opérateurs (Orange, Bouygues Telecom…) possèdent maintenant un bouton d’activation/désactivation du wifi. Il suffit d’appuyer longuement dessus (ou impulsion brève sur certaines)… Ceci jusqu’à ce que la diode change d’état. A faire de préférence quand vous avez fini d’utiliser l’ordinateur… et systématiquement avant de vous coucher !
Si vous désactivez le wifi de votre box… pensez aussi à désactiver le signal wifi émis par votre ordinateur !
Sur PC, ouvrir le gestionnaire de périphérique, faire un clic droit sur la carte réseau, sélectionner « désactiver « .
Sur Mac, c’est encore plus simple ! 😉 En haut à droite de votre écran d’ordinateur cliquez sur le symbole wifi puis « désactiver ».
Comment désactiver votre système wifi si votre box n’a pas de bouton désactivation :
1) dans votre navigateur Internet, taper l’adresse IP correspondant à la box ADSL de votre fournisseur d’accès : http://192.168.1.1 pour la Livebox, Neufbox, Alice, SFRbox…
http://192.168.1.254 pour la Dartybox…
2) dans la fenêtre login et mot de passe taper les identifiants et mot de passe admin puis admin (ou autre suivant les spécifications de votre fournisseur d’accès)
liste complète des adresses de routage, mots de passe et identifiants de tous les fournisseurs d’accès
3) décocher l’onglet nommé wifi / wireless / sans fil (pour Neufbox : hotspot : wifi / sous-menu : wifi).
Chez Free
Vous pouvez savoir si votre freebox émet en wifi en allant sur cette adresse http://mafreebox.freebox.fr puis « Format Texte ». Vous pouvez ainsi consulter les informations indiquées dans le rubrique wifi.
Pour le désactiver, tout dépend de la version de votre Freebox :
Freebox V5
il suffit de passer par ses préférences de gestion depuis le portail Free, rubrique « mon compte » ou https://subscribe.free.fr/login. Rentrez identifiant et mot de passe indiqués sur votre courrier de confirmation d’abonnement.
Sélectionnez Ma Freebox puis Paramétrer mon réseau wifi. Sélectionnez ensuite Inactif
Attention cependant, même wifi déconnecté, la Freebox ancienne verstion rayonne en wifi de façon importante si vous avez branché les 3 antennes derrière ! Ces 3 antennes sont à débrancher impérativement pour retrouver un rayonnement acceptable (cela n’a pas d’impact sur la connexion).
Je vous recommande aussi de désactiver le module FreeWifi… votre box pouvant servir de hotspot.
Pour cela rendez-vous sur cette adresse https://wifi.free.fr/ et tapez le code de sécurité à 4 chiffres qui apparait sur votre Freebox, puis choisissez « Désactiver ma borne (et mon accès) FreeWifi ».
Freebox V6 Révolution
Depuis la mise à jour logicielle 1.1.6 (le téléchargement des mises à jour se fait après avoir débranché et rebranché la Freebox), il est possible de désactiver l’ensemble des émissions sans fil de la nouvelle Freebox qui rayonnent de façon très importante (wifi + émission DECT).
Le Wifi peut se désactiver rapidement depuis la box elle-même au moyen des flèches lumineuses jaunes présentes à côté de l’heure.
Pour cela, déplacez-vous avec la flèche « bas » pour sélectionner wifi.
Appuyez sur la flèche « droite » puis celle du bas pour sélectionner ›⁄ désactivé
Attention si vous disposez la Freebox TV dans un autre pièce que la Freebox Revolution, les deux boxes seront automatiquement connectées par liaison CPL. A éviter (voir le chapitre suivant) ! Privilégiez donc de les laisser groupées et reliées par leur câble de liaison.
IMPORTANT : Désactiver le Wifi depuis la Freebox ne suffit pas si vous habitez en ville (pour l’instant) ! Il faut passer par le portail Free pour désactiverl’émission en FreeWifi (votre box servant de relais wifi pour les autres !)
Et dans tous les cas, Freewifi ou pas, il vous faudra supprimer l’émission permanente du signal DECT émanant de la box à un niveau excessif.
• Pour résilier le FreeWfi (Hotspot FreeWifi) de la Freebox Révolution, veuillez accéder à l’interface de configuration : https://wifi.free.fr/ et tapez le code de sécurité à 4 chiffres qui apparaît sur votre Freebox. Choisissez « Désactiver ma borne (et mon accès) FreeWifi« .
• Pour désactiver l’option DECT sur la Freebox Révolution, rendez-vous sur le portail freebox https://subscribe.free.fr/login et… bonne recherche ! Car l’interface a changé et depuis je n’ai pas eu de Freebox Révolution sous la main pour rechercher la nouvelle manip ! Si vous la connaissez, vous pouvez m’envoyer un mail. Merci par avance !
Comment désactiver le wifi ? (mode d’emploi complet)
2) DECT non… Eco-DECT oui
* Orchid dont le DAS est le plus faible existant sur le marché.
* l’un des différents modèles de la marque Swiss Voice qui présentent un très bon rapport qualité-prix.
On trouve également en France des téléphones Eco-DECT. Seuls les modèles Full Eco-mode garantissent que la base n’émet pas hors communication.
3) CPL (Courant Porteur en Ligne)
Solution systématiquement avancée par les fournisseurs d’accès internet sous le nom de Freeplug, Liveplug et autres, ce système utilise le câblage du courant domestique pour transmettre une onde haute-fréquence (de 1,6 à 30 MhZ) permettant de faire communiquer les équipements informatiques. Malheureusement, ce signal transmis en haute-fréquence sur un câblage non prévu à cet effet transforme l’ensemble de l’installation électrique de l’habitation en antenne géante. Il n’existait jusqu’à peu qu’une seule étude d’impact réalisée aux Etats-Unis qui incite à la plus grande prudence : effets cancérogènes avérés dans un laps de temps très court.
Le nouveau compteur électrique Linky ERDF que l’opérateur veut imposer à la population française a pour but de généraliser le CPL à l’ensemble du réseau électrique français ! Aucune étude sanitaire n’a été lancée. Pourtant, on ne peut pas dire qu’on nage dans l’inconnu…
Déjà, en 2007, l’Armée de Terre française pointait pourtant l’imperfection du CPL !
Télécharger le magazine « Transmissions » n° 53 (article en page 12).
Quant aux mesures effectuées par Next-Up sur Linky, elles ne sont pas rassurantes…
REFUSER LINKY… c’est possible !
La campagne de communication d’ERDF portait à croire que l’installation des nouveaux compteurs communicants Linky était obligatoire. Une obligation qui n’est inscrite dans aucune loi, y compris celles votées sur la Transition Energétique. Cette hypothèse d’obligation d’un compteur numérique connecté Linky ou autre n’a pas été étudiée par le Conseil Constitutionnel qui valide les lois en France avant leurs publications au JO. Et pour cause, à ce jour, il est illégal d’imposer un objet connecté à un citoyen. Donc cela aurait été rejeté, comme certains articles de loi l’ont déjà été dans le passé.
ERDF qui a conscience de cette illégalité ne pose actuellement pas de compteur Linky aux titulaires de contrat qui s’y opposent CLAIREMENT et EXPLICITEMENT. Pour cela, il est indispensable d’adresser une lettre en recommandé AR à ERDF pour s’opposer à l’installation de Linky.
A ce jour aucune personne s’étant opposée à l’installation du Linky n’a subi d’installation. Par contre s’il n’y a pas d’opposition explicite, ERDF fait procéder à la pose du Linky, maintenant sans avertir, voir par ruse et même en l’absence du propriétaire si l’accès au compteur est possible (dans la rue ou cour extérieure d’immeuble).
De nombreuses communes ont déjà dit non… ce qui met leurs administrés à l’abri d’une telle installation. Pensez donc à contacter vos élus et diffusez-leur toute information utile sur les conséquences de Linky sur les plans sanitaire, sécuritaire (risques d’incendie, intrusion possible dans la vie privée)… mais aussi financier puisque nos factures risquent de grimper !
Remarque faite par un pétionnaire de la Cyberaction autour de Linky…
« En plus des nuisances électromagnétiques le système Linky va faire gonfler votre facture d’électriçité. Aujourd’hui EDF vous facture en kWh. Avec Linky ils factureront des kVa ( kilo volt ampères ). C’est la différence entre l’energie active et réactive.
Exemple : une Livebox consomme 12 Watts toutes les heures. Mais avec un facteur de puissance (cosinus phi) de 0.6, elle va consommer 18 Va. (18 volts Ampères. Linky va donc totaliser 18 Va toutes les heures contre 12 Watts (chiffres approximatifs)).
Et c’est probablement une arnaque. Car si EDF doit bien produire ces 18 Va, En fait ils sont déja comptés dans le Coefficient d’Energie Primaire (C.E.P.). Donc le prix du kWh tient compte du cosinus phi moyen actuellement.
Alors augmenter le tarif sous prétexte de nous facturer des kVa au lieu des kWh c’est une double augmentation qu’on ne peut accepter. »
Pensez-donc à diffuser l’information en en parlant autour de vous et en faisant suivre les mails bien informés sur le sujet.
Voici quelques liens utiles, notamment de lettres de refus.
Electricité, eau et gaz… à tous les étages… la même menace !
Pourquoi il faut refuser Linky, le nouveau compteur « communicant »
Modèle de lettre de refus d’installation de Linky (Priartem)
Modèle de lettre de refus d’installation de Linky (Robin des Toits
Commander des auto-collants « Stop Linky »
4) Les téléphones mobiles
Il faut privilégier un téléphone avec une faible valeur DAS (infos importantes concernant le DAS) de préférence inférieur à 0,5 W/kg et si possible utilisable en fonction mains-libres, car plus loin de la tête. Dans tous les cas, il est indispensable de limiter la durée des communications (6 minutes maximum : temps moyen de l’auto-régulation du corps humain) et d’éviter une utilisation en déplacement (voiture, train, etc…) qui fait augmenter sérieusement les niveaux d’exposition (réflexion d’ondes dans une cage de Faraday, pics d’intensité dus à une mauvaise réception et au passage d’une antenne-relais à l’autre…).
Fini ou presque les GSM classiques ! iPhone, Blackberry et autres smartphones sont maintenant dans toutes les mains. Tri-bandes, ils émettent non seulement en 900 ou 1800 MHz mais aussi, et c’est nouveau, dans la bande des 2200 MHz. Il faut savoir que plus la fréquence est élevée, plus la quantité d’énergie transportée est importante. Les études effectuées sur la fréquence 2200 MHz de la 3G par le professeur Franz Adlkofer ont montré que des ruptures de brin d’ADN humain apparaissent à seulement 1/40ème des valeurs limite, soit 1,52 V, valeur d’usage de ces téléphones. Suivant la progression des ventes de ces appareils, le nombre d’antennes-relais 3G (dites UMTS) augmente de façon importante et inquiétante.
La 4G en cours de déploiement fonctionne avec une fréquence encore plus élevée (2600 MHz) et des débits encore plus importants.
5) Kits-oreillettes, pas si sûrs que ça !
Les kits-oreillettes sont théoriquement très satisfaisants puisqu’ils éloignent le téléphone de la tête. Mais en pratique, le cordon se comporte comme une antenne et si la longueur du cordon correspond à la longueur d’onde portée par le téléphone (ou à un multiple de la longueur d’onde), alors le sommet de l’onde, donc le maximum de l’intensité, atteint le creux de l’oreille, au plus proche du cerveau.
En fonction de la disponibilité du réseau et de la technologie de votre téléphone (bi-bande ou tri-bande), vous pouvez être exposé(e) à l’une ou l’autre des 3 fréquences existantes. La longueur de votre cordon d’oreillette risque donc régulièrement de correspondre à la longueur d’onde critique ou à un de ses multiples [X 2] ou [X3], donc théoriquement : 14 cm, 16,5 cm, 28 cm, 33 cm, 42 cm, 49,5 cm, 57 cm, 66 cm… Bon courage !
Il existe cependant un kit-oreillette qui ne présente pas cet inconvénient. Il fonctionne sur le principe du stéthoscope en faisant vibrer une colonne d’air.
Quant aux oreillettes Bluetooth (2400 à 2485 MHz), même si la puissance de leur rayonnement est annoncée plus faible (les données DAS ne sont toutefois pas disponibles !), elle superposent un signal supplémentaire d’une fréquence encore plus élevée… dans le creux de l’oreille.
6) Four à micro-ondes
Il y a tant à dire sur la déstructuration de la nourriture sortant d’un four à micro-ondes. Mais avant même un « repas », il en sort des fuites. A ce jour, je n’ai jamais trouvé un four à micro-ondes étanche (même neuf) et je suis toujours obligé de poser un réducteur sur mon mesureur de champs en saturation pour pouvoir évaluer le niveau d’exposition ! Si vous tenez malgré tout à l’utiliser, tenez-vous à bonne distance.
7) Les rayonnements haute fréquence provenant de l’extérieur
a) Antennes relais, quelle exposition… pour quelle norme ?
Le site Cartoradio.fr mis à la disposition du public par l’Agence Nationale de Fréquences vous permet de localiser précisément les stations de base présentes dans votre environnement et de connaître leur nature. Des fiches avec des mesures de champs sont parfois consultables. Les mesures apparaissent comme raisonnables car elles sont comparées au seuil d’exposition légal non applicable en pratique de 41 V/m à 900 MHz, 58 V/m à 1800 MHz et 61 V/m à 2100 MHz. Ces valeurs sont sans commune mesure avec que ce peut supporter un être vivant. Les puissances d’émission effectives en France sont donc très inférieures à ces valeurs… mais bien supérieures à ce qu’elles devraient être. Le principe de précaution du Land de Salzburg fixé en 1998 était de 0,6 V/m. Des modifications biologiques survenant dès la moitié de cette valeur, les nouvelles recommandations de Salzburg de 2002 sont désormais de 0,06 V/m à l’extérieur et 0,02 V/m à l’intérieur.
b) Répéteurs paraboliques hertziens : une exposition massive, même à des kilomètres
« Interdiction de stationner dans l’alignement des faisceaux hertziens » annonce ce panneau, conformément à la réglementation en vigueur.
Problème : la concentration du faisceau parabolique fait que l’irradiation s’étend en ligne droite sur des kilomètres… presque sans perte.
Les niveaux d’exposition sont de l’ordre de 20 à 30 dbW (6 à 20 V/m) mais comme les fréquences utilisées sont très élevées, de 4 à 50 GHz, la quantité d’énergie transportée est particulièrement importante, sans commune mesure avec les antennes-relais « traditionnelles ».
Ces répéteurs hertziens fleurissent à raison de plusieurs dizaines de plus chaque jour, mettant potentiellement en ligne de mire un nombre toujours plus important de personnes. Et ceci est d’autant plus inquiétant que depuis quelques années les autorités ne contrôlent
plus les trajectoires de fuite des faisceaux des répéteurs hertziens de la téléphonie mobile.
En savoir plus : lien 1 – lien 2
Par ailleurs, tout semble indiquer que l’ensemble de ces irradiations hautes fréquences participe activement, au côté des pesticides, virus et mycoplasmes, à l’inquiétante disparition des abeilles et autres insectes pollinisateurs (voir aussi le site abeilles perdues).
B) Courant domestique… un peu de ménage s’impose !
1) 2 fois plus loin, c’est 4 fois mieux !
Eloigner votre table de chevet et sa lampe de 20 centimètres peut avoir de grands effets. Tout simplement parce que l’intensité du champ électrique et du champ magnétique diminue proportionnellement au carré de la distance.
De manière générale, il est souhaitable de se tenir à distance des forts consommateurs de courant et des transformateurs de toutes sortes… à commencer par ceux qui ont la sale habitude de s’agglutiner sur les blocs multi-prises cachés sous les tables. Pourquoi ? Parce qu’au bout de nos doigts de pied se trouvent des points d’acupuncture qui régulent la moitié de nos méridiens et les organes auxquels ils sont associés (les points Ting).
Si en plus vous pianotez sur un ordinateur portable, générateur d’importants champs électromagnétiques, la mauvaise nouvelle c’est que l’autre moitié des points Ting se trouve au bout des doigts !
2) La nuit, nous sommes bien plus fragiles !
L’état de repos fait que notre sensibilité à tous les types de rayonnement est bien plus importante quand nous dormons. D’autant plus que nous sommes immobiles, exposant généralement la même zone. Les valeurs recommandées par rapport au jour sont donc 10 fois plus faibles.
A proscrire dans la chambre :
– les rallonges et blocs-multiprises au contact du lit et passant dessous.
– le radio-réveil sur secteur, très polluant électriquement : préférez un modèle à piles.
– les télévisions à tube cathodique. Elles n’ont rien à faire dans le lieu où vous dormez. Un tube cathodique est un canon à électrons qui transforme en ions positifs le peu d’ions négatifs (favorables à la santé) qui existent dans les lieux fermés. Les ions positifs se transforment en radicaux libres. Par ailleurs, un tube cathodique émet diverses particules et rayonnements nocifs, rayons X notamment et passe de longues heures à se décharger après extinction. De ce point de vue les télés à écran LCD ou plasma constituent un vrai progrès.
3) Votre lampe de chevet a une (mal)chance sur deux d’être branchée à l’envers !
Vous éteignez votre lampe de chevet et logiquement, vous pensez que vous n’êtes plus sous l’effet d’un champ électrique. Rien n’est moins sûr : la valeur peut être bien plus élevée que lorsqu’elle est allumée ! Simplement parce que la fiche est dans le « mauvais sens ». Car si le fil de phase n’est pas coupé par l’interrupteur placé sur le cordon d’alimentation, la tension parcourt l’ensemble de la lampe jusqu’à l’interrupteur à la descente. Simplement en retournant la fiche électrique dans la prise, la phase est coupée sur l’interrupteur à la montée et l’on retrouve des valeurs raisonnables. Un détecteur de champs premier prix ou un tournevis testeur de champ permettent de vérifier simplement le sens de branchement.
4) les ampoules basse consommation, pas si vertes que ça !
Les ampoules basse consommation, dites fluocompactes, sont équipées d’un starter et d’un ballast-transformateur qui génèrent d’importants champs électromagnétiques à la fois basses fréquences (entre 50 et 500 Hz ) et hautes fréquences (entre 20 et 60 kHz). Le pic d’intensité est particulièrement élevé à l’allumage. Ces ampoules émettent également des ultraviolets. N’en mettez pas sur les lampes à proximité desquelles vous vous tenez longtemps (lampe de chevet, table de travail…).
Par ailleurs, ces ampoules contiennent jusqu’à 5 mg de mercure. En fin de vie, si l’ampoule est cassée ou si elle n’est pas recyclée, le mercure dont la toxicité n’est plus à démontrer est libéré (selon l’APE, 800 millions de ces lampes seraient jetées chaque année dans le monde).
Depuis fin 2009, ces ampoules ont remplacé définitivement les lampes à incandescence classiques.
En revanche, les ampoules LED n’émettent quasiment pas de champs électriques et ont une consommation très faible. Malheureusement, leur qualité d’éclairage est franchement décevante pour l’instant…
Il existe cependant des ampoules halogènes G9 adaptables sur l’ensemble des luminaires.
En savoir plus sur les ampoules fluocompactes
recyclum.com : recyclez vos ampoules basse consommation
4) La fonction la plus utile de votre prise de terre
Une prise de terre ne sert pas seulement à éviter les risques d’électrocution. Elle a aussi le mérite de « drainer » les champs électriques vers la terre. Meilleure elle est, moins le champ électrique s’étend autour des circuits électriques… et inversement. En dessous de 20 Ω (ohms), vous disposez d’une bonne prise de terre. Au dessus de 50 Ω, c’est franchement insuffisant.
A noter : seul le champ électrique est évacué par la prise de terre. Le champ magnétique garde la même valeur quelle que soit la prise de terre.
5) Interrupteur automatiques de champ (IAC) : pour des nuits tranquilles
Ce dispositif s’installe sur le tableau électrique. Son principe est simple : lorsqu’il n’y a pas de consommation de courant sur le circuit auquel il est relié, le courant alternatif 230 V est remplacé par un courant continu très faible de quelques volts. Il n’y a donc plus de champ électrique alternatif associé à ce circuit. Si vous réallumez un consommateur de courant, le circuit est automatiquement réamorcé en 230 V. Attention, la présence d’un simple petit transfo/chargeur sur une prise empêche l’IAC de se mettre en veille.
C’est une protection recommandée pour le circuit chambre, sans oublier d’y relier les circuits passant dans les cloisons à proximité du lit (alimentant d’autres pièces).
Solution plus économique mais aussi plus contraignante : abaisser le(s) fusible(s) concerné(s) au tableau avant le coucher… sans oublier une lampe de poche sur la table de nuit !
6) Les matériaux environnants ont une influence déterminante
Matériaux diffusant des champs électriques importants en présence de fils électriques :
– structure métallique non reliée à la terre
– plâtre, placoplatre, et pire encore… bois (éviter les circuits dans les lambris ou les insérer dans des gaines-câbles blindées reliées à la terre.
Les gaines-câbles blindées sont impératives dans les maisons à ossature bois !
Matériaux diffusant des champs électriques peu importants :
– structure métallique reliée à la terre
– brique
– terre
– pierre
7) Reliez à la terre ce qui peut l’être
Les appareils électriques non reliés à la terre émettent des champs électriques importants.
Pour les lustres, lampes halogènes, appareils électroménagers, convecteurs, chaînes hi-fi, il est conseillé de relier structure métalliques ou vis pour les mettre à la terre. Achetez une prise classique avec terre ainsi qu’un fil que vous vissez sur la fiche de terre d’un côté. De l’autre côté, avec une pince croco (ou une soudure), reliez le fil à la structure métallique à mettre à la terre. Vous n’avez plus qu’à brancher votre fiche sur la borne de terre d’une prise électrique pour drainer le champ électrique.
8) Cuisinez à l’abri !
Si vous avez des plaques vitro-céramiques ou à induction dans votre cuisine, passez le minimum de temps devant quand vous cuisinez. Les champs magnétiques générés au niveau du ventre sont d’un niveau excessif, capable de provoquer des lésions de votre ADN… ou de celui de votre bébé si vous êtes enceinte. Jugez vous-même…
L’excellent livre Comment se préserver des pollutions électromagnétiques de Claude Bossard vous apportera une information d’ensemble très complète sur l’ensemble des sujets liés à l’électricité et aux équipements électromagnétiques basse et haute fréquence.
Merci Mario, j’adore tes articles, tu as la même manière de faire que moi, tu cherche et tu fais des relations, super pour que tous le monde se pose des question avec une vue d’ensemble 😉
merci Mag, oui une petite explication c’est toujours mieux 😉
je trouve aussi, bravo pour tes articles, je souhaitais te le dire 😉
c’est reciproque , et il y a encore beaucoup de choses à découvrir 🙂
oh que oui ! nous ne sommes pas rendu au bout 🙂