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Travailler la pensée plutôt que les muscles ?

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«  Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. L’esprit est tout. Nous devenons ce que nous pensons.  » – attribué à Gautama Siddhartha, le Bouddha . Selon le Dr Joe Dispenza, chaque fois que nous apprenons ou expérimentons quelque chose de nouveau, des centaines de millions de neurones se réorganisent.

 

Le Dr. Dispenza est connu dans le monde entier pour sa théorie novatrice concernant la relation entre l’esprit et la matière. Sans doute mieux connu comme l’un des scientifiques figurant dans le célèbre document-fiction «  What the Bleep Do We Know  », son travail a permis de révéler les propriétés extraordinaires de l’esprit et sa capacité à créer des connexions synaptiques lorsque nous concentrons avec soin notre attention.

Imaginez  : lors de chaque nouvelle expérience, une connexion synaptique est établie dans notre cerveau. Avec chaque sensation, vision, ou émotion jamais explorées jusque là, la formation d’une nouvelle relation entre deux parmi plus de 100 milliards de cellules cérébrales est inévitable.

Mais ce phénomène doit avoir une concentration renforcée afin d’apporter un réel changement. Si l’expérience se répète dans un laps de temps relativement court, la connexion devient plus forte. Si l’expérience ne se reproduit pas pendant une longue période, la connexion peut être affaiblie ou perdue.

 

La science croyait que notre cerveau était statique et programmé avec peu de probabilités de changement. Cependant, des recherches récentes en neuroscience ont découvert que l’influence de chaque expérience corporelle au sein de notre organe de réflexion (le froid, la peur, la fatigue, le bonheur) s’emploie à façonner notre cerveau.

 

Si une brise fraîche réussit à hérisser tous les poils de l’avant-bras , l’esprit humain est-il capable de créer la même sensation avec des résultats identiques  ? Il est peut-être capable de beaucoup plus.

 

 

«  Et si juste par la pensée, nous amenions notre chimie interne à être si souvent délogée de la portée normale au point que le système d’autorégulation de l’organisme finisse par redéfinir ces états anormaux comme des états normaux  ?  » interroge le Dr Dispenza dans son livre de 2007, Evolve your Brain, the Science to transform your mind. «  C’est un processus subtil, mais peut-être n’y avons-nous jamais porté beaucoup d’attention jusque là.  »

 

Le Dr Dispenza soutient que le cerveau est en réalité incapable de différencier une sensation physique réelle d’une expérience interne. De cette façon, notre matière grise pourrait facilement être forcée à revenir elle-même vers un état de santé précaire lorsque notre esprit est chroniquement dirigé vers des pensées négatives.

Le médecin illustre ce point en se référant à une expérience dans laquelle des sujets devaient s’exercer à actionner leur annulaire contre un dispositif à ressort une heure par jour pendant quatre semaines. Après avoir tiré à plusieurs reprises contre le ressort, le doigt de ces sujets est devenu 30  % plus fort. En même temps, un autre groupe de sujets a été invité à s’imaginer eux-mêmes tirant contre le ressort, mais sans jamais toucher physiquement l’appareil. Après quatre semaines de cet exercice exclusivement mental, ce groupe a connu une augmentation de 22  % de la force du doigt.

Pendant des années, les scientifiques se sont penchés sur la façon dont l’esprit domine la matière. De l’effet placebo (dans lequel une personne se sent mieux après avoir pris de faux médicaments) aux pratiquants de Tummo (une pratique du bouddhisme tibétain où les individus transpirent réellement en méditant à des températures sous zéro), l’influence d’une partie «  spirituelle  » d’un être humain sur l’indéniable être physique défie les conceptions traditionnelles de la pensée, selon lesquelles la matière est régie par des lois physiques et l’esprit est un simple sous-produit des interactions chimiques entre les neutrons.

 

NOS PENSÉES ONT-ELLES LE POUVOIR D’INFLUER SUR LA RÉALITÉ? : Au-delà de la croyance

Les recherches du Dr Dispenza découlent d’une période critique de sa vie. Après qu’il ait été heurté par une voiture alors qu’il roulait à vélo, les médecins ont insisté pour que certaines vertèbres du Dr Dispenza soient soudées pour lui permettre de marcher à nouveau, une opération susceptible de lui causer des douleurs chroniques pour le reste de sa vie.

Cependant, le Dr Dispenza, chiropraticien, a décidé de défier la science et de réellement changer l’état de son handicap grâce à la puissance de son esprit. Et cela a fonctionné. Après neuf mois d’un programme thérapeutique ciblé, le Dr Dispenza a marché à nouveau. Encouragé par ce succès, il a décidé de consacrer sa vie à l’étude de la relation entre l’esprit et le corps.

Avec l’intention d’explorer la puissance de l’esprit pour guérir le corps, le «  médecin du cerveau  » s’est entretenu avec des dizaines de personnes qui ont vécu ce que les médecins appellent une «  rémission spontanée  ». Ce sont des individus atteints de maladies graves qui avaient décidé d’ignorer le traitement conventionnel, mais avaient néanmoins étaient complètement guéris. Le Dr Dispenza a constaté que ces sujets ont tous partagé la compréhension selon laquelle leurs pensées dictaient l’état de leur santé. Après qu’ils se soient concentrés à changer leur pensée, leurs maladies ont été miraculeusement guéries.

Dépendants des émotions

Similairement, le Dr Dispenza a constaté que les humains possèdent réellement une dépendance inconsciente à certaines émotions positives et négatives. Selon ses recherches, les émotions condamnent une personne à un comportement répétitif, développant une «  dépendance  » à la combinaison de substances chimiques spécifiques pour chaque émotion qui inonde le cerveau avec une certaine fréquence.

 

 

Le corps réagit à ces émotions avec certains produits chimiques qui, à leur tour, influencent l’esprit à obtenir la même émotion. En d’autres termes, on pourrait dire qu’une personne craintive est «  accro  » à la sensation de peur. Le Dr Dispenza constate que lorsque le cerveau d’un tel individu est capable de se libérer de la combinaison chimique appartenant à la peur, les récepteurs du cerveau pour ces substances s‘ouvrent. La même chose est vraie avec la dépression, la colère, la violence, et d’autres passions.

 

Néanmoins, beaucoup restent sceptiques face aux conclusions du Dr Dispenza, en dépit de son aptitude à démontrer que les pensées peuvent modifier les conditions physiques d’un être. Généralement associée à un genre de pseudoscience, la théorie de «  croire en votre propre réalité  » ne semble pas scientifique.

La science peut ne pas être prête à reconnaître que le physique peut être changé par la puissance de l’esprit, mais le Dr Dispenza assure que ce processus se produit néanmoins.

«  Nous ne devons pas attendre que la science nous donne la permission de faire ce qui est inhabituel ou d’aller au-delà de ce qu’on nous a dit être possible. Sinon, nous faisons de la science une autre forme de religion. Nous devons être non conformistes, nous devrions nous exercer à pratiquer l’extraordinaire. Lorsque nous devenons cohérents avec nos aptitudes, nous sommes littéralement en train de créer une nouvelle science  » écrit le Dr Dispenza.

 

 

 


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