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Les risques d’un manque de sommeil


Pendant le sommeil, non seulement notre corps élimine les déchets des cellules nerveuses du cerveau, mais il optimise aussi de nombreux processus dans l’organisme. Par exemple, il organise la mémoire, favorise la croissance, la régénération, renforce le système immunitaire et a un effet anti-inflammatoire.

 

Voilà pourquoi depuis de nombreuses années les scientifiques ont étudié la relation entre le sommeil et la santé. Nous entendons souvent dire que le manque de sommeil conduit à de nombreux problèmes. Mais il se trouve que trop de sommeil est aussi mauvais. Ceci affecte négativement le fonctionnement des différents systèmes de l’organisme.

 

 

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Le cœur

Dormir moins de 6 heures ou se détendre insuffisamment durant le sommeil profond conduit à une augmentation des risques de crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. Selon une étude sur des ouvriers d’usine au Japon, ceux qui dormaient moins de 6 heures par jour ont présenté un risque 5 fois plus élevé de crise cardiaque sur une période de 14 ans.

Néanmoins, selon le Congrès de l’American College of Cardiology en 2012, plus de 8 heures de sommeil sont également associées à un risque accru de problèmes cardiaques. Un sommeil prolongé augmente de deux fois le risque d’angine de poitrine.

 

Le diabète

Le manque de sommeil réduit la sensibilité à l’insuline, une hormone clé dans le métabolisme des graisses et des glucides. Cela entrave l’absorption du sucre dans le sang et favorise le développement du diabète de type 2.

D’autre part, dans une étude au Québec, il a été constaté que les gens qui dorment plus de 8 heures par jour sont deux fois plus susceptibles de développer du diabète ou des troubles de la perception du glucose de type 2.

 

Adiposité

Le manque de sommeil augmente l’hormone de la faim et l’appétit, et diminue la production d’hormones de satiété. Une étude scientifique française a découvert que dormir suffisamment aide les gens à rester mince et à ne pas avoir de problèmes de surpoids.

Vous devriez vous sentir bien après une bonne nuit de sommeil, ce qui est le principal critère.

Ceux qui ne dorment pas assez consomment le lendemain 22 % de calories en plus. Dans des observations, il a été noté que les personnes qui dorment moins de 6 heures présentent jusqu’à 75 % de risques supplémentaires de souffrir d’obésité.

Par contre, les personnes qui dorment 9 à10 heures par nuit risquent de prendre du poids.

 

Maladie d’Alzheimer

Une étude 2013 menée par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins a constaté que le manque de sommeil peut aussi être une cause de la maladie d’Alzheimer et impact la vitesse de la progression de la maladie. L’étude a été menée sur la base de la recherche précédente qui a découvert le sommeil est nécessaire au cerveau pour se débarrasser des « déchets cérébraux », ou l’accumulation des toxines pouvant s’accumuler et causer la démence.

L’étude a été conduite sur 70 adultes de 53 à 91 ans. Les chercheurs ont constaté que ceux qui ont déclaré avoir un mauvais sommeil chaque nuit ont montré une plus grande quantité de dépôt de bêta-amyloïde dans leur cerveau sur les TEP. Ce composé est connu pour être un marqueur irréfutable de la maladie d’Alzheimer, conduisant les chercheurs à conclure que le manque de sommeil empêche le cerveau de se débarrasser de cette forme de « déchets cérébraux. »

 

Suicide

Cela peut être choquant, mais des recherches récentes menées en 2014 ont trouvé un lien entre l’augmentation des cas de suicide chez les adultes et les troubles du sommeil, indépendamment du passé dépressif. Pendant une étude de 10 ans menée par des chercheurs de l’Université de médecine de Stanford, 420 participants allant du milieu à la fin de l’âge adulte ont été examinés. Dans ce groupe, 20 participants souffrant de troubles du sommeil se sont malheureusement suicidés. Pour cette raison, les chercheurs ont conclu que ceux qui éprouvaient régulièrement des difficultés à dormir étaient 1,4 fois plus susceptibles de se suicider.

Ceux qui étaient plus vulnérables à cet effet d’un mauvais sommeil, les chercheurs disent, étaient des hommes blancs de 85 ans ou plus. L’étude a finalement attribué cette augmentation du taux de suicide à la privation de sommeil associée aux problèmes de santé et au stress qui augmente avec l’âge

 

Colite ulcéreuse

La colite ulcéreuse, une maladie inflammatoire de l’intestin marquée par des ulcères dans la paroi de votre tube digestif, ainsi que la maladie de Crohn peut être produit à la fois par la privation de sommeil et l’excès de sommeil, selon une étude de 2014. Des chercheurs de l’Hôpital général du Massachusetts ont découvert qu’une bonne quantité de sommeil est nécessaire pour freiner les réponses de l’inflammation dans le système digestif qui conduisent souvent à ces deux maladies.

Après avoir étudié les femmes inscrites dans les études sur la santé des infirmières (NHS) depuis 1976 et NHS II depuis 1989, les chercheurs ont constaté que les risques de colite ulcéreuse ont augmenté quand le temps de sommeil était de six heures ou moins. Alternativement, les chercheurs ont également constaté que plus de neuf heures de sommeil augmentait les risques aussi, ce qui suggère que le seuil pour arrêter l’inflammation digestive est une fenêtre très étroite qui nécessite juste la bonne quantité de sommeil. Bien que cette réponse ait été trouvée seulement chez les femmes adultes, les plus grandes chances de développer la colite ulcéreuse en ayant peu de sommeil existait en dépit d’autres facteurs comme l’âge, le poids et les habitudes comme fumer et boire.

 

 

Cancer de la prostate

Dans une étude de 2013 publiée dans la revue Cancer Epidemology, Biomarkers and Prevention, les chercheurs ont constaté une augmentation de l’incidence et de la gravité du cancer de la prostate chez les patients ayant des problèmes de sommeil. Après avoir suivi 2425 hommes islandais âgé de 67 à 96 ans pendant trois à sept ans, les chercheurs ont découvert que le risque de développer un cancer de la prostate a augmenté de 60% chez les hommes qui avaient du mal à s’endormir. Ce nombre a doublé chez les hommes qui ont déclaré avoir de la difficulté à rester endormi. Qui plus est, ceux qui ont connu des problèmes de sommeil étaient également plus susceptibles d’avoir des stades ultérieurs du cancer de la prostate.

Les chercheurs de l’étude attribuent ce lien à la mélatonine, une hormone connue pour réguler le sommeil. Il a été établi précédemment que des niveaux plus élevés de mélatonine supprimaient la croissance tumorale, tandis que les niveaux de mélatonine chez ceux exposés à trop de lumière artificielle (une cause connue de la privation de sommeil) ont eu une croissance de la tumeur plus agressive.

 

Une bonne nuit de sommeil

La norme du temps de sommeil est purement individuelle, mais la majorité des médecins la situe entre 6 et 8 heures selon l’âge, l’activité physique et mentale. Vous devriez vous sentir bien après une bonne nuit de sommeil, ce qui est le principal critère. Néanmoins, évitez la mauvaise habitude de rêver, non pour vous détendre, mais pour échapper à la réalité.

Nos ancêtres dormaient moins. Selon les scientifiques, les anciens peuples se couchaient tôt et dormaient en moyenne six heures et demie.

Le besoin de sommeil dépend de l’âge, de l’activité physique et mentale, mais en moyenne, selon les scientifiques, il doit se situer dans la fourchette de 6 à 8 heures.

 

 

Pourquoi dort-on ?

Pour fonctionner, le corps fabrique de l’énergie à partir du glucose (sucre) et des lipides (graisses) qu’il a accumulé et stocké après les différents repas de la journée.

Le cœur, les muscles, en particulier les muscles respiratoires ont besoin de se mettre au ralenti. C’est ce qui se passe pendant le sommeil : le cœur bat plus doucement, les muscles se relâchent et la respiration est plus lente. Le matin, le corps a retrouvé toute son énergie. Une nouvelle journée peut commencer !

Le sommeil permet au cerveau d’assimiler et en quelque sorte de classer, mettre en ordre toutes informations accumulées au cours de la journée.

 

Les différentes phases du sommeil

Chez un individu, le sommeil est composé de trois à cinq cycles de sommeil de 90 minutes, lesquels se composent de 4 phases successives.
L’endormissement

Le corps est fatigué, on baille. Les paupières sont lourdes, le corps ralenti son activité.
Le sommeil léger

Le sommeil léger représente la moitié du temps de sommeil total. L’individu est assoupi, mais il est encore très sensible aux stimuli extérieurs : une simple secousse peut nous faire sortir du sommeil léger.
Le sommeil profond

Le corps se repose. Les muscles se relâchent. Le cœur bat doucement. La respiration est lente, le cerveau a peu d’activité.

C’est dans cette phase que peut apparaître le somnambulisme. Le somnambulisme se caractérise par des mouvements, des déplacements. Les somnambules semblent être éveillés et ont les yeux ouverts. La plupart du temps, ces épisodes sont de courte durée mais ils peuvent parfois durer plus d’une heure !
Le sommeil paradoxal ou sommeil des rêves

Le sommeil est profond mais le cerveau se réveille ! C’est là que les rêves apparaissent. En une nuit de huit heures, ces moments de sommeil reviennent quatre fois.

C’est la période des rêves mais aussi des cauchemars !
La somnolence – Le réveil

Le réveil n’est pas à proprement parler une phase du sommeil. Le corps reprend ses activités. Le sommeil est très léger. S’il y a besoin de dormir encore, une nouvelle période de sommeil profond commence. Si l’on est reposé, on se réveille complètement et on se lève.

 

 

 

Comment rêve-t-on

Toutes les nuits et plusieurs fois au cours du sommeil paradoxal, pendant 10 à 20 minutes, le cerveau a une activité importante. Des images se forment, des souvenirs reviennent en mémoire. On ne contrôle pas ces images et ces pensées car on est endormi. Ce sont les rêves (ou cauchemars !). Si on se réveille juste à ce moment-là, on se souvient de ses rêves. Si on se réveille une demi-heure plus tard, ils ont complètement disparu de la mémoire et on a l’impression de ne pas avoir rêvé.

 

Combien de temps dort-on ?

Le besoin en sommeil varie selon l’âge. Un bébé de moins de 3 mois peut dormir de 22 à 23 heures par jour ! A 15 ans, l’adolescent dort environ 10 heures par nuit. Un adulte quant à lui dort environ six à huit heures par jour. A l’âge de soixante ans, l’homme aura ainsi passé vingt ans de sa vie à dormir dont cinq années à rêver !

 

le temps de sommeil recommandé pour votre âge

le temps de sommeil recommandé pour votre âge

 

 

 

Pourquoi bâille-t-on ?

Lorsque l’on bâille, on aspire une grande quantité d’air. Ce grand besoin d’air peut être provoqué par la fatigue ou par la faim.

 

 

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Mario
8 années il y a

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Gabriel Pitt
8 années il y a

sweet dreams

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